✐ Outils pédagogiques ✎

Certains outils pédagogiques que j'avais réalisés et mis en ligne ont pu malheureusement disparaître lorsque certains sites ont été supprimés. Vous retrouverez ici ces outils et je pourrai en publier d'autres par la suite.

Les fiches sont en écriture inclusive avec accord au féminin aléatoire.

FLE - Calligrammes à la manière d'Apollinaire

 

Il s'agit d'un ancien article publié autrefois sur le site "la salle des profs" de l'Institut français en Inde.

En septembre dernier, deux ateliers ont été proposés aux étudiants du département des Langues de l’Université de Pune pour leur faire découvrir les créations du poète français Guillaume Apollinaire, connu notamment pour l’invention du calligramme, forme poétique où le vers se fait dessin.

Samedi 26 septembre 2015, les étudiants du département des Langues de l’Université de Pune ont eu l’occasion de découvrir la poésie d’Apollinaire à travers deux ateliers, le premier consacré à la lecture des textes, le deuxième à la réalisation d’un calligramme, poème dont les mots sont agencés de manière à former un dessin. Quelques feuilles de papier, des crayons, un peu de réflexion, une bonne dose d’imagination, et voilà nos étudiants transformés en apprentis poètes !
La poésie d’Apollinaire, à la fois simple et complexe, éveille la curiosité des étudiants.  Changements de ton, formes et constructions surprenantes, mais également passage d’un vocabulaire très simple à des termes savants, les poèmes surprennent leurs lecteurs, les invitent à prendre la parole pour exprimer leur étonnement, leur enthousiasme. 
Les calligrammes, à la fois textes et dessins, peuvent être étudiés avec des débutants, l’image leur venant en aide pour comprendre le sens des mots. La lecture elle-même devient déchiffrage ludique, où chacun s’essaie à reconstituer le poème. Ludique également l’écriture, qui, passant par le dessin, devient plus amusante, mais aussi plus simple, car il est possible de s’aider des images pour s’exprimer.

Le premier atelier était réservé aux étudiants de niveau B1 et plus. Pendant une heure, les deux participantes ont lu et échangé autour de la poésie d’Apollinaire. D’un format court, cet atelier se voulait invitation à lire les autres écrits du poète. Les deux étudiantes ont particulièrement apprécié le style de l’auteur, qui dissimule derrière des mots parfois très simples, une pensée et un choix d’écriture complexe et varié.

Le deuxième atelier était ouvert à tous. Dans un premier temps, chacun a pu découvrir quelques calligrammes d’Apollinaire, s’amuser à déchiffrer les poèmes et échanger avec les autres. Il est difficile de travailler avec tous les niveaux ensemble, et il peut donc être utile, selon le nombre de participants, d’organiser la classe en groupes. 
Dans un second temps, chacun a pu à son rythme réaliser son calligramme. Les étudiants étaient invités à choisir une chose, une personne, etc... qui éveillait en eux un sentiment particulier, puis à décrire ce sentiment et cette chose ou cette personne. Enfin, ils ont pu réaliser leur propre calligramme, selon leurs goûts et leurs envies, en couleur ou en noir et blanc, en collant des lettres, des images ou en utilisant simplement leur crayon.
L’atelier a finalement duré une heure de plus que prévu, mais tout le monde est reparti très content de son calligramme. 

Ressources pédagogiques

Pour vous aider à mener un travail en classe autour de la poésie d’Apollinaire, nous vous proposons plusieurs documents.

Atelier 1 - pour des étudiantes de niveau B1 au moins

étudier les poèmes d’Apollinaire, avec :

  • une fiche pédagogique
  • quelques poèmes pouvant être travaillés avec les apprenants

Atelier 2 - pour tous vos étudiants

réaliser un calligramme avec :

  • une fiche pédagogique
  • une fiche apprenant
  • une série de calligrammes

Pour aller plus loin 

Pour en savoir plus sur Guillaume Apollinaire :

Pour lire quelques-uns de ses recueils :

Ou pour écouter certains poèmes lus par Apollinaire :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1310983j.r=apollinaire


ATELIER 1

✾ La poésie d’Apollinaire ✾


Fiche pédagogique


Public : B1 minimum
Durée : 1h30
Matériel : poèmes d’Apollinaire 

Objectifs :

découvrir la poésie d’Apollinaire
donner son avis, débattre
utiliser des éléments de critique littéraire (forme, métrique, images...)
être sensible à différents registres linguistiques

Outils

Télécharger l'exemplier.

Télécharger la fiche pédagogique

Préambule :

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise lecture d’un texte. Afin de construire un échange constructif entre les étudiants, il est important de souligner que chaque lecture ou interprétation est intéressante afin de mettre en confiance les apprenantes.
On trouvera à la fin de la fiche quelques pistes de lecture, mais ces dernières ne doivent servir qu’à enrichir ou à compléter ce qui a été d’abord proposé par les apprenants.


Déroulé :

Durée totale
Durée indicative
Programme
   

Introduction : qui est donc Apollinaire ?

 

 

10'
Demandez aux apprenants ce qu’ils savent d’Apollinaire. Présenter rapidement sa biographie, le contexte d’écriture..
   

Lecture des textes

40'

 

 

 

55'

 

 

 

30'

 

 

 

15'

 

 

 

Les étudiants lisent les poèmes et posent des questions si la compréhension pose problème.
Le poème "Lundi rue Christine" pourra être lu à voix haute à tour de rôle afin d’en faciliter la compréhension (que ce soit sur le plan purement sémantique, ou sur celui de la construction du poème). Il pourra même faire l’objet d’une mise en scène ou d’un jeu de réécriture.

Chaque étudiante choisi le poème qui lui plaît le plus et le relit en tentant de répondre aux questions suivantes.
✿ Que ressentez-vous à la lecture/en regardant le poème ?
✿ Qu’est-ce qui vous est familier, vous fait penser à d’autres textes ? (les images, thèmes, vers, forme...)
✿ Qu’est-ce qui est surprenant ? vous semble nouveau ? (les images, thèmes, vers, forme...)
✿ Que pensez-vous du vocabulaire utilisé ?

 

 

 

Échanges autour des poèmes choisis

70'

 

 

80'

15'

 

 

10'

(Si le nombre de participants le permet)

Les apprenantes échangent dans un premier temps avec ceux qui ont choisi le même poème qu’eux. Pourquoi l’ont-elles choisi, qu’est-ce qui leur plaît particulièrement ? Qu’ont-elles remarqué d’intéressant à la lecture ?

Dans un second temps, les apprenants présentent les points principaux du poème choisi aux autres apprenants. L’enseignante pourra alors éventuellement ajouter quelques pistes de lecture.

   

Conclusion

90' 10' L’enseignante demande aux apprenants de caractériser la poésie d’Apollinaire à partir de leur lecture. 
Qu’est-ce qui est original chez ce poète ? (les formes, le vocabulaire, les images) En quoi s’inscrit-il ou pas dans une tradition littéraire ? (reprise de thèmes, de motifs, de légendes....). Apollinaire est un poète de la modernité qui s’intéresse aux changements de son époque, mais il est très marqué par toute la tradition littéraire et culturelle avec laquelle il joue dans ses textes.

Pistes de lecture :

Quelques petites pistes d’interprétation pour les poèmes en pièce jointe. Vous trouverez en ligne de nombreux autres textes d’Apollinaire et pouvez composer votre propre exemplier.

Le Pont Mirabeau 

L’un des poèmes les plus connus d’Apollinaire, il nous dépeint la figure mélancolique du poète abandonné. 

Selon une métaphore bien connue, l’écoulement de l’eau est associé au passage du temps. L’absence de ponctuation et les rimes en « e »/ « es » laissent le poème s’écouler sans interruption, à la manière du flux ininterrompu des eaux de la Seine.

Mais à cette fuite du temps s’oppose la permanence du poète, resté seul. Au « nous » du passé s’oppose le « je » solitaire. L’emploi du présent « restons face à face » tend à faire ressurgir un instant le passé perdu, hallucination heureuse et éphémère. Mais le refrain par son retour, rappelle le poète à la réalité et clôt finalement le poème par une note sombre et mélancolique. Cette clôture est redoublée par le retour du vers initial « Sous le pont Mirabeau coule la Seine » et par la double négation qui le précède. Il n’y a apparemment pas d’issue possible à la souffrance amoureuse dépeinte ici. 

Le retour entêtant du refrain, les reprises qui parcourent le poète, composent une chanson apaisante, qui, par des sonorités douces, vient peut-être atténuer la douleur du poète. Alors que le poème prend pour point de départ une plainte personnelle et intime, inscrit dans le temps, mais aussi dans un espace parisien clairement identifié, il s’ouvre progressivement sur une réflexion universelle autour du temps et de la vie.


Pour écouter le poème récité par Apollinaire : 
https://www.youtube.com/watch?v=afpoCepIt1A


Les Colchiques

Ce poème mêle la peinture d’un amour passion à la tonalité mélancolique d’une peinture de l'automne.

Le départ du berger indique la fin de l'été et donc des pâturages pour les vaches. L'automne marque le déclin, annonce l'arrivée de l'hiver, qu'on peut associer à l'idée de mort, présente à l'arrière-plan du poème (à travers l’image de l’empoisonnement notamment). Mais dans le même temps, le poème s'inscrit dans un cadre cyclique, celui des saisons, mais aussi celui des générations, comme le souligne la comparaison entre les fleurs et les femmes (mère/fille).

Derrière la mélancolie douce du poème se dessine un amour-fascination dangereux. La femme, traditionnellement associée aux fleurs dans la poésie amoureuse, est ici associée à une fleur empoisonnée. L'amour est décrit comme quelque chose de dangereux, voire mortel. Un dérèglement apparait dans le vers  « ce grand pré mal fleuri par l'automne » : l'automne n'est pas la saison des fleurs, qui poussent normalement au printemps. Contrairement aux fleurs du printemps qui annoncent les fruits de l'été et donc la vie, ces fleurs sont ici porteuses de mort.

La tension entre la douceur et la violence de la scène est renforcée par le caractère lent du poème, marqué entre autres par le retour de l'adverbe « lentement ». L'emploi de rime en « e » ouvre la fin du vers et crée un effet d’attente chez le lecteur. L’absence de ponctuation, typique du recueil Alcool dont est extrait le poème, détache les vers de toute temporalité.
La métrique elle-même mime cette lenteur. Les vers sont pour la plupart des alexandrins (douze syllabes) mais Apollinaire a divisé l'alexandrin « Les vaches y paissant.... s'empoisonnent », pour obtenir deux vers de 6 syllabes, créant ainsi une attente qui mime la lenteur « y paissant », et une rupture soulignant la violence de la scène : les vaches vont mourir.

Ces fleurs sont également le thème d’une célèbre comptine, « Colchiques dans les prés ».


Un oiseau chante

Ici également, le poète choisit une figure récurrente de la poésie. Non plus la fleur, mais l’oiseau, dont le chant est souvent associé à celui du poète. Cette mélodie est magique, il « charme », il est « charmant ». L’oiseau bleu, c’est l’oiseau des contes de fées*, c’est l’homme aimé métamorphosé. Mais ici c’est la femme qui se fait oiseau et qui vient consoler le poète, veiller sur lui. Sa présence envahit l’espace et le temps, il est « partout » et le monde devient également un lieu magique où s’opèrent « des métamorphoses ». Les limites entre les formes et les couleurs deviennent floues, tout comme les limites entre les phrases sont brouillées par l’absence de ponctuation.

Pourtant, un certain doute plane sur la scène. Le poète ne peut formuler que des hypothèses. L’oiseau n’est visible nul par et le poète est à court de mots pour décrire, saisir ce qui se passe (« mais que dire »). Cet oiseau est associé à une « âme qui veille ». Or le terme « âme » est souvent employé pour les morts. Dans le contexte sombre de la guerre, on ne sait si cette « âme qui veille » est celle d’un vivant ou d’un mort. La couleur bleu, qui, associée aux termes « amour », « roses », « charme », éveille en nous le souvenir des contes de fée, est également la couleur froide de la mort. Le poème se clôt ainsi sur l’évocation d’un cœur bleu, image surprenante et quelque peu inquiétante.*

Ce poème fait parti du recueil Calligrammes qui sera publié en 1918. Il est donc fortement marqué par la guerre, comme en témoigne notamment la présence de la « mitraillette funeste ». « L’oiseau des soldats c’est l’amour », ce qui leur permet d’avancer, de charmer leur quotidien. Comme l’amour vient adoucir le monde terrible des tranchées, le poète, par les mots, tente d’enchanter l’expérience difficile qu’il traverse, de métamorphoser le monde qui l’environne. Mais cette tentative semble ne réussir que partiellement et laisser le poète en proie au questionnement.

*Pour lire le conte : https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Oiseau_bleu_%28Aulnoy%29
**(On trouvera également les thèmes mêlés de l’amour et de la mort dans le poème « La maison des morts » : http://www.poetica.fr/poeme-783/guillaume-apollinaire-la-maison-des-morts/)

Lundi rue Christine

Avec ce poème, Apollinaire s’amuse à saisir dans un poème la diversité de l’instant. Les voix de personnes très différentes se croisent et s’entrecoupent créant des ruptures de tonalités. On passe par des registres différents allant du langage familier, avec par exemple la « probloque » à des expressions soutenues telles que « exquises ». Des mots exotiques (« kief »), croisent des expressions plus techniques, comme « compagnie de navigation mixte ».
On peut se demander si le poète n’a pas enregistré, en plus des paroles entendues autour de lui, ses propres pensées, puisque l’on peut lire « Ça a l’air de rimer ». Le poème serait ainsi la retranscription complète d’une expérience. Le monde de la ville où se croisent les passants et les discussions peut d’une certaine manière devenir jouissance esthétique où se mêlent et s’accumulent les mots.


La colombe poignardée et le jet d’eau

Apollinaire reprend ici le thème très ancien de l’ubi sunt, et notamment le refrain « Que sont mes amis devenus » du Rutebeuf dans son poème la Griesche d’Hiver*.
La colombe regroupe les noms des femmes qu’il a aimé, tandis que la fontaine évoque les amis d’Apollinaire, figures artistiques de l’époque (auteurs, peintres...).

*Pour lire le poème de Rutebeuf (en français moderne) http://www.poesie.net/rutebeu1.htm


ATELIER 2

✾ Les calligrammes d’Apollinaire ✾


Fiche pédagogique

Public : tout public

Durée : 3h

Matériel : 

  • calligrammes d’Apollinaire
  • feuilles blanches ou de couleur
  • crayons de couleurs, stylos, feutres...
  • vieux journaux
  • colle, ciseaux...

Objectifs :

  • découvrir la poésie d’Apollinaire
  • donner son avis, débattre
  • lire de manière ludique
  • faire une description
  • exprimer ses émotions
  • réaliser un calligramme

Outils :

Remarque :

On adaptera le travail à faire en fonction du nombre de participantes et de leur niveau. Chacun peut participer en utilisant le vocabulaire dont il dispose, les étudiants les plus débutants mobilisant le vocabulaire fraîchement appris, tandis que les apprenants les plus avancés pourront se lancer dans des descriptions fines et complexes.
Il pourra être éventuellement utile de créer des groupes pour le début de l’atelier, en mélangeant (ou non) les différents niveaux.

Déroulé :

Durée totale Durée indicative Programme
   

Introduction : qui est donc Apollinaire ?

  10' L’enseignante demande aux apprenantes ce qu'elles savent d’Apollinaire. Présentez rapidement sa biographie, le contexte d’écriture... Si vous avez organisé auparavant l’atelier « La Poésie d’Apollinaire », vous pouvez demander aux participants de faire une petite présentation à leurs camarades.
   

Découverte des calligrammes

25'

 


40’

 


60’

 

 

 

 

15’

 


15’

 


20’

 

 

 

 

Présentez successivement les différents calligrammes : qu’est-ce qui est représenté ? Demandez aux étudiants d’imaginer de quoi peuvent parler les poèmes.


Lisez les calligrammes. Selon la timidité et le niveau des participants vous pouvez les lire tous ensemble, ou proposer aux étudiants de déchiffrer chacun leur tour un calligramme. 


Récoltez les premières impressions : 
✾ Ces textes sont-ils simples à comprendre ? difficiles ? (n’hésitez pas à rassurer les apprenants en leur montrant que certains poèmes comme « Il Pleut » sont véritablement obscurs)
✾ Est-ce qu’ils correspondent à ce qu’elles avaient imaginé ? 
✾ Le poème correspond-il au dessin ?
Essayez de trouver un qualificatif pour chaque calligramme (drôle, surprenant, poétique,... )

   

Discussions autour des calligrammes

70’

 

85’

 

 

 

 

10’

 

15’

 

 

 

 

Demandez à chaque étudiant de choisir son calligramme préféré et de justifier son choix en quelques mots.


Si le niveau des apprenants le permet, proposez une petite discussion autour de cette affirmation.

« On peut dire que la poésie permet d’exprimer ce que l’on ressent à l’intérieur. À l’inverse, la peinture, le dessin, représentent ce que l’on voit, ce qui se passe à l’extérieur. »

Pouvons-nous appliquer ces idées aux calligrammes d’Apollinaire ?

   

Écrire son poème


90’

 

105’

 


120’

 

125’

 


135’

 

150’

 

160’

 


180’

 

 

 

 

5’

 

15’

 


15’

 

 

5’

 


10’

 

15’

 

10’

 


20’

 

 

 

 

L’enseignant demande aux apprenantes de penser à quelque chose, quelqu’un, qui éveille en eux des émotions (joie, tristesse, amour, ...). 

Les étudiants sont ensuite invités à rédiger une petite description physique de cette chose/personne et à en faire un dessin schématique. On pourra éventuellement demander aux étudiants de venir faire ce dessin au tableau pour faire deviner aux autres participants de quoi il s’agit.


Les étudiantes rédigent ensuite un court texte dans lequel elles expliquent les émotions, les sentiments qu’ils ressentent à la pensée de cette chose ou de cette personne.

Sur le dessin qu’ils ont réalisé, ils indiquent par des flèches à quelle partie du dessin correspond chaque sentiment.

Invitez vos participantes à être sensibles au choix des mots. Quels sont les termes, les phrases qui leur plaisent particulièrement dans leur description. Y a-t-il des mots qu’elles aiment beaucoup et qu’ils aimeraient voir figurer dans leur poème ? Des sons particuliers ?

Enfin, les apprenants peuvent réaliser au brouillon leur calligramme, soit en dessinant directement, soit en écrivant le poème puis en le mettant en forme.

Si le temps le permet, proposez aux étudiants de présenter leur brouillon en petit groupe afin que chacun puisse faire un petit commentaire voire proposer une idée pour améliorer le calligramme.

Avec le matériel apporté (papier, crayon...), invitez vos étudiants à réaliser la version finale de leur calligramme. Laissez chacun libre de procéder à des collages, des illustrations, etc....